Une semaine pour réduire nos déchets

Associations, entreprises, collectivités, écoles, particuliers… Des milliers d’acteurs sont en ordre de marche, du 21 au 29 novembre 2015, pour la 7e Semaine européenne de la réduction des déchets (SERD). L’objectif ? Sensibiliser tout un chacun à la nécessité de diminuer la quantité d’ordures générée.

SP 1 – Transition énergétique, régionalisation : les territoires en première ligne

Aux Assises des Déchets, après une journée d’ateliers techniques, la première plénière était consacrée à une lecture politique des avancées du volet « économie circulaire » de la Loi de transition énergétique pour la croissance verte et du Plan Déchets 2015-2025, et à la mise en perspective de la politique française des déchets à l’échelle européenne. L’occasion aussi de souligner la mobilisation, acquise et toujours croissante, des territoires.

AT 9 – Quelle nouvelle dynamique territoriale pour les déchets du BTP ?

Alors que les ressources se raréfient et que les besoins de construction augmentent, la valorisation des déchets du BTP offre des perspectives d’avenir. Aux Assises nationales des déchets, élus et acteurs de la filière se sont rencontrés pour débattre sur cette problématique : « Quelle nouvelle dynamique territoriale pour les déchets du BTP ? ».

AT 8 – Pour une participation plus large du public

À l’heure de la démocratie environnementale, les citoyens expriment de plus en plus leur souhait de prendre part activement aux décisions qui les concernent eux et leur environnement. Comment organiser cette participation ? Pourquoi faire ? Comment mobiliser ? Tels sont les enjeux que doivent relever les maîtres d’ouvrage et les acteurs publics.

AT 7 – « L’économie circulaire : une dynamique locale »… en marche !

Comment passer d’une économie linéaire, et donc d’une logique de ressources illimitées, à une économie circulaire et donc vertueuse ? Sur les territoires, des initiatives sont en marche. Comment, et avec quels objectifs ? C’est le sujet de l’atelier sur l’économie circulaire, aux 13e Assises des déchets.

AT 6 – La collecte à la source, pierre angulaire de la valorisation des biodéchets

Si la Loi de Transition Energétique (LTECV) vise une valorisation de 55 % des biodéchets à l’horizon 2020, un million de tonnes restent « gaspillées » tous les ans en France : pour limiter l’enfouissement et l’incinération, la priorité est donc plus que jamais à la captation de ce gisement, qui représente environ 36 % des déchets des ménages, pour le diriger vers des solutions de compostage ou de méthanisation. Retour sur trois expériences de captation à la source aux résultats encourageants.

AT 5 – Valorisation énergétique : vers des projets de territoire

Si la Loi de Transition énergétique n’évoque pas explicitement la valorisation énergétique des déchets, celle-ci garde toute sa pertinence dans la hiérarchie des filières de traitement, d’autant que le Plan Déchets 2015/2025 prévoit le maintien global des capacités mais aussi l’amélioration de la performance des installations d’incinération. Reste à solidifier, voire à construire, le rôle et l’image de ces installations sur leurs territoires.

AT 4 – Vers une plus large exploitation du potentiel des CSR ?

Avec un gisement annuel d’environ 2,5 millions de tonnes en France, les Combustibles Solides de Récupération (CSR) recèlent un potentiel énergétique intéressant… mais fortement sous exploité. En prévoyant d’encadrer leur valorisation, la disposition 2971 de la Loi de Transition Énergétique enverrait un signal positif à de nombreux acteurs…

AT 3 – Statut des déchets : entre accélération et vigilance

L’encadrement réglementaire de la gestion des déchets a été mis en place dans un contexte d’économie linéaire, avec le besoin de conserver un contrôle et une traçabilité des flux, jusqu’à leur valorisation ou leur élimination finale. Or, le changement de paradigme économique souhaité avec la politique de transition énergétique pour la croissance verte entraîne aujourd’hui une volonté d’inclure le déchet dans une logique d’économie circulaire. Dans ce contexte, on peut s’interroger sur le frein éventuel que constitue le statut de déchet au développement du recyclage et de la valorisation des déchets, ressources appelées à connaître un nouveau cycle de vie.