En septembre 2020 le gouvernement a lancé un plan de relance avec notamment un volet sur l’économie circulaire dans la continuité de la loi AGEC. En première ligne, l’ADEME a été chargée d’accueillir et traiter les dossiers et les initiatives, privées ou publiques, présentées dans le cadre de ce plan de relance. Explications de Arnaud Leroy, Président du Conseil d’administration de l’ADEME.
Comment est organisé ce plan de relance ?
Le plan de relance, sur sa composante économie circulaire, est construit autour de principales thématiques : les investissements dans le recyclage et le réemploi d’une part, et la modernisation des centres de tri/recyclage et de valorisation des déchets d’autre part. Le premier défi aura été, dans un temps court et avec une organisation spécifique à inventer, de mobiliser les acteurs pour identifier et bâtir les projets.
Quel bilan en tirez-vous ?
Les acteurs ont été au rendez-vous, avec déjà plus de 800 projets et 450 M€ de demande d’aide déposés selon ces deux axes. Au-delà du nombre de projets, l’ADEME a également cherché à accompagner spécifiquement les plus petites entreprises, pour lesquelles il est souvent plus difficile de s’organiser pour accéder aux aides, surtout dans les situations de crise comme celle que nous venons de vivre. Ce travail a porté ses fruits avec près de 2/3 des aides attribuées à des PME et plus de 85% des aides déposées par des ETI et des PME.
L’écoconception a notamment fait partie des priorités fortes…
En effet, nous avons mené une action spécifique. 380 dossiers de demande de soutien ont été déposés dans le cadre de cette thématique d’écoconception, uniquement par des PME. Nous pouvons faire encore mieux pour encourager une conception durable des produits mis sur le marché. Nous comptons notamment accélérer en ce sens en 2022.