Le 1er opérateur du réseau de transport de gaz à haute pression en France
GRTgaz est le 1er opérateur du réseau de transport de gaz à haute pression en France. On y compte 32 500 kms de canalisations et 640 TWh de gaz transporté. GRTgaz s’est doté d’une raison d’être « Ensemble rendre possible un avenir énergétique sûr, abordable et neutre pour le climat ». L’entreprise assure des missions de service public pour garantir la sécurité d’acheminement auprès de ses 945 clients (expéditeurs, gestionnaires de réseaux de distribution, industriels, centrales électriques et producteurs de biométhane). C’est une entreprise innovante en pleine transformation pour adapter son réseau au défi écologique et numérique dans les territoires. GRTgaz est engagé en faveur d’un mix gazier français 100% neutre en carbone en 2050. L’entreprise soutient les filières de production de gaz renouvelables issus des déchets solides et liquides, dans une logique d’économie circulaire.
Pour produire du gaz à partir des déchets, il existe trois principales technologies :
- La méthanisation, technologie mature et en plein développement. Elle permet de valoriser des matières organiques comme les effluents d’élevage, les déchets verts, les résidus de culture ou encore les biodéchets des ménages. Elle consiste en une dégradation de la matière organique en absence d’oxygène. Ce procédé produit un gaz renouvelable, le biogaz, qui peut être injecté sur le réseau après épuration, et un résidu substituable aux engrais chimiques, le digestat.
- La pyrogazéification permet de transformer en gaz injectable des déchets peu ou mal valorisés, comme des résidus solides variés, renouvelables ou non renouvelables (résidus de la filière bois non valorisés, plastiques ou Combustibles Solides de Récupération (issus de déchets ayant fait l’objet d’un tri à la source et ne pouvant être valorisés sous forme matière…)), en les chauffant à très haute température (entre 800 et 1 500 °C) dans les réseaux. La pyrogazéification pour injection permettra de réduire les émissions de CO2 de 165 000 tonnes par an d’ici 2030.
- La gazéification hydrothermale, de manière complémentaire à la pyrogazéification, permettra de produire du gaz renouvelable à partir des déchets de biomasses liquides, comme les boues de station d’épuration, les effluents d’activités industrielles (papeterie, agroalimentaire…), les effluents d’élevage ou encore les digestats issus de la méthanisation, et elle consiste à chauffer à haute pression (250 à 300 bars) et à haute température (entre 400 et 700 °C) la biomasse liquide.