Discours de Michèle Gressus
Vice-présidente de Nantes Métropole
déléguée à la collecte, au traitement des déchets
et à la propreté
15e Assises des déchets
Ouverture du mercredi 2 octobre à 10h
Bonjour monsieur le président, cher Thierry Meunier,
Mesdames et messieurs les représentants des acteurs professionnels privés et publics et aussi les institutionnels,
Mesdames et messieurs les représentants des associations, ONG et évidemment des collectivités territoriales,
Mesdames et messieurs,
J’excuse l’absence de Johanna Rolland. C’est en son nom cependant, au nom de la maire de Nantes et présidente de Nantes-Métropole et aussi en celui de l’ensemble de mes collègues du conseil métropolitain que je vous souhaite la bienvenue à Nantes où nous sommes très heureux de vous accueillir encore une fois pour cette 15e édition des Assises des Déchets et le “ encore une fois ” est extrêmement positif. Un grand merci d’ailleurs au comité de pilotage qui a œuvré, depuis ces deux années qui nous séparent de la dernière édition des Assises, d’avoir encore une fois mené à bien cette organisation. Cela ne paraît pas mais c’est extrêmement lourd. Je reprends les mots que j’ai entendu : il s’agit d’un marathon et il faut donc prendre beaucoup d’énergie pendant ces deux jours. Je dis bien en prendre. Vous allez en donner mais il faut aussi en prendre, c’est tout le mal que je vous souhaite.
C’est un incontournable rendez-vous, tous les deux ans, depuis bientôt trente ans et pour la cinquième fois dans ces murs, et nous en sommes extrêmement fiers.
A l’heure de la feuille de route de l’économie circulaire et de la loi de transition énergétique, la thématique fil rouge “ Déchets et ressources : contraindre ou inciter ” prend tout son sens. Ces deux journées de rencontres, d’échanges, de réflexions à n’en pas douter seront très riches en solutions adaptées, concrètes et applicables et, si je reprends là encore les mots même du président Meunier, nous y apporterons tous ici innovations et faisabilités avérées. J’aime ces deux mots, pas très jolis mais je les aime quand même parce que c’est le bon sens et parce que c’est surtout l’appropriation par les uns et les autres et nous sommes très nombreux. J’aime à dire que traiter du sujet des déchets et de n’importe quel sujet qui y affère, est complexe mais en aucun cas compliqué. Et la complexité, on doit pouvoir savoir-faire ensemble.
Cette appropriation par tous est essentielle, et ce temps fort aujourd’hui d’ailleurs le démontre, d’abord par votre présence nombreuse, étroitement articulée avec l’engagement des équipes, au sein, pour ce qui me concerne, et je tiens à les saluer, des services de Nantes-Métropole qui veillent à l’efficience sans cesse renouvelée du service public, qui parfois est tant décrié. Mais sans eux rien ne se ferait et celles et ceux, qui sont dans la salle et qui se sentent concernés, comprennent certainement ce que je veux dire.
Mais on ne peut cependant parler de solutions sans parler consommation. Nous devons réduire, collecter, traiter et valoriser nos déchets, nous le savons depuis des lustres. Ce sont certes des compétences de nos collectivités mais c’est aussi une responsabilité de toutes et de tous. A l’heure où nous sommes tant préoccupés par le devenir de notre planète, par notre emprunte écologique ; à l’heure où la jeunesse nous interpelle, _et pas que la jeunesse d’ailleurs_, et exige surtout des actes forts, où la prise de conscience me semble désormais acquise, je partage dans la génération de mes enfants (la quarantaine), de mes petits-enfants (entre 3 ans et 14 ans) et je sais que, effectivement, nous avons ces responsabilités-là. Elles sont là depuis de nombreuses années mais nous sommes désormais attendus au tournant.
Je vois que nos responsabilités sont de fait individuelles et collectives, elles sont engagées et nous, concitoyens, attendons maintenant que nous passions à l’action. L’engagement des citoyens nous a si longtemps précédé et si souvent précédé que c’est à nous tous de définir ensemble les solutions adaptées, concrètes pour demain matin parce que l’urgence est là. Je vous invite à entendre ce que madame Johanna Rolland, présidente de Nantes-Métropole souhaite faire partager sur ce que nous avons mis en œuvre sans prétention _mais quand même un petit peu_ sur notre territoire.
Encore une fois, bienvenue à Nantes, bons travaux à nous toutes et tous.
Je vous remercie de votre attention.