Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, a désigné fin 2016 les trois lauréats de l’Appel à projets Énergie CSR 2016. Lancé en partenariat avec l’Ademe, ce dispositif vise à soutenir la création d’unités de production d’énergie à partir de Combustibles solides de récupération (CSR). Un second appel à projets sera proposé prochainement.
En 2025, la production de Combustibles solides de récupération (CSR) devrait atteindre les 2,5 millions de tonnes. Composés principalement de résidus non recyclables de papier, carton, bois, plastiques et destinés à être valorisés énergétiquement par combustion, ces CSR pourraient être absorbés pour 1 million par l’industrie cimentière et pour 1,5 million par les unités de co-incinération.
Face à ces futurs besoins, l’émergence de nouvelles installations de valorisation de CSR apparaît donc comme indispensable. Le ministère du Développement durable, en partenariat avec l’Ademe, a ainsi lancé en mars 2016 le premier appel à projets « Énergie CSR« .
Limiter l’enfouissement
Il était demandé aux candidats mettre en œuvre des installations industrielles de combustion assurant une production énergétique à partir de CSR sans nuire au développement de la prévention et du recyclage de matières, tout en se substituant à des énergies fossiles. L’objectif étant de limiter les quantités de déchets non dangereux enfouis dans des centres de stockage.
Trois lauréats ont finalement été retenus parmi les 14 dossiers déposés : BioSynErgy Breizh, Blue Paper et ILEVA. Ces trois futures unités valoriseront en moyenne 244 000 tonnes de CSR par an, pour une production thermique de 821 280 MWh par an. Sur les 186 millions d’euros investis au total, 34 millions seront financés par l’Ademe. Un second appel à projets sera lancé en 2017.
Les trois projets en détail
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