Discours de Brune Poirson, secrétaire d’État à la Transition écologique et solidaire, aux Assises des déchets à Nantes le 3 octobre 2019.
Tonnages de production toujours à la hausse au niveau mondial, 7e continent plastique… Les nouvelles ne sont (toujours) pas bonnes en matière de déchets plastiques en mer. À la dernière plénière des Assises, on a toutefois échangé sur des solutions inspirantes.
40 candidats, 9 retenus pour pitcher devant le public des Assises, et finalement 3 lauréats.
La Feuille de Route de l’Economie Circulaire (FREC) prévoit une baisse drastique du stockage des déchets : moins 30 % à l’horizon 2025 et moins 50 % en 2030 par rapport aux taux de 2010. Conjugué à la reprise économique et à la fermeture des frontières chinoises, c’est un véritable défi. Mobilisés, les acteurs et les territoires déploient dès à présent des stratégies de transition concertées. Lors de l’atelier 9 des Assises, ils ont rappelé que cette loi constitue également une opportunité historique pour innover sur les valorisations.
Producteurs et metteurs sur le marché réfléchissent de plus en plus à la conception d’emballages plus adaptés à une deuxième vie, mais ils le font encore trop souvent chacun de leur côté. La pression des consommateurs est désormais un formidable accélérateur pour les inciter à mieux travailler ensemble. Des initiatives collectives émergent, dont certaines ont été présentées lors de l’atelier 5 du mercredi 2 octobre. Mais il faudra encore réussir à lever quelques freins psychologiques et surtout technologiques.
Comment le numérique peut-il aider les collectivités et les industriels à doper la compétitivité et le recyclage ? Tel était l’enjeu de l’atelier 4 des Assises, mercredi 2 octobre, dans un contexte où le recyclage reste plus onéreux que l’élimination par la valorisation énergétique et l’enfouissement. Et les réponses sont à chercher du côté des plateformes et des logiciels innovants, plus que des robots sophistiqués...
Si la priorité reste plus que jamais à la valorisation matière, les combustibles solides de récupération (CSR) issus des refus de tri recèlent néanmoins un potentiel de valorisation énergétique intéressant... et insuffisamment exploité. L’importance des investissements à effectuer pour en tirer profit et l’absence de garanties en termes de débouchés freinent encore la structuration de cette filière. Des dispositifs de concertation et d’incitation sont cependant possibles, dans un contexte très favorable. Retour sur l’atelier 3 du mercredi 2 octobre.
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