Conséquence de la réduction de la part du nucléaire dans le mix électrique français, les déchets radioactifs à traiter vont croître, notamment ceux de « très faible activité » (TFA) et ceux de « faible et moyenne activité à vie courte » (FMA-VC), explique l’Andra, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs. Elle prévoit un triplement dans les cinquante prochaines années.
Son Inventaire national des matières et déchets radioactifs 2015, publié cet été – une vraie mine d’informations – le révèle, à partir des déclarations des 1 200 détenteurs et producteurs de déchets en France. Ce rapport explique que fin 2013, le pays comptait 1,46 million de m3 de déchets radioactifs, contre 1,32 million fin 2010, et que ce volume devrait tripler d’ici à 2080 pour atteindre 4,3 millions de m3.